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vendredi 27 avril 2012

Monobras



Au risque de passer pour un donneur de leçon (mais c'est quand même un petit peu mon métier) j'aimerais préciser ce qu'est un MONOBRAS.
Sur une moto, le monobras le plus fréquent se rencontre à l'arrière, à la place du bras oscillant classique en U. Exemples : Ducati 998 sur la photo mais aussi Triumph, Honda, Aprilia...etc. On l'a d'abord vu sur le prototype ELF dont nous allons reparler.
A l'avant, le monobras est plus rare. En effet, on ne le rencontre que sur des motos n'utilisant pas de fourche télescopique (oui, oui, il y en a...). Il est donc apparu (encore) sur la ELF puis, plus tard (même si d'après moi c'est un mauvais choix !) sur la YAMAHA 1000 GTS.
A l'arrière, même s'il est moins rigide à masse égale, le monobras a des atouts : c'est beau, le démontage de la roue se rapproche de celui d'une voiture (intéressant en endurance)...
Mais à l'avant, les inconvénients sont nombreux : masse importante, garde au sol limitée, encombrement devant le moteur...et esthétique souvent discutable !
Le TSS (Triangular Steering System) du système JBB ne comporte pas de monobras. Ce mécanisme est à rapprocher de celui rencontré sur une voiture de course ("Formules"diverses). Ces voitures utilisent des suspensions à triangles superposés à l'avant comme à l'arrière. La JBB utilise deux vrais triangles de suspension et un porte moyeu (que l'on pourrait effectivement peut-être confondre avec un monobras si on est peu attentif, peu mécanicien ou les deux à la fois). Les triangles sont accrochés d'un côté au châssis (liaison pivot) et de l'autre au porte moyeu (liaison rotule car il faut bien pouvoir braquer la roue !). L'astuce de JBB consiste en l'utilisation de roulements de roue de grand diamètre pour placer la rotule inférieure au coeur du moyeu. On peut ainsi "traverser" la roue et accrocher les deux éléments symétriques constituant le triangle inférieur.

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