Avant même d’arriver à Mende, centre de cette superbe épreuve de masse qu’est le Trèfle Lozérien je savais que cette édition serait spéciale pour moi.
En effet, en raison de l’enchainement des courses je ne pouvais rouler avec ma 250 SHERCO donc l’usine a très gentiment mis à ma disposition une 510 4 TEMPS, moto que je ne connaissais pas du tout. Ma mère est allée la chercher à Clermont Ferrand suite à quoi mon père a pu l’équiper. Je ne les remercierai jamais assez pour ça, sans quoi je n’aurais pas pu rouler.
De plus, en raison d’examens scolaires toute la semaine je n’ai pu reconnaître les spéciales, ce qui on le sait est toujours un désavantage face à des pilotes qui ont décortiqué chaque mètre des parcours chronométrés.
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Arrivé jeudi soir vers 19h pour tester la 510, je m'habille et monte sur la moto direction la spéciale de testing pour régler les suspensions a ma convenance. Trente minutes plus tard, je rentre pour mettre la moto au parc. Ce petit galop d’essai me permet de voir comment réagit la moto. Même si je n’ai pas encore totalement le mode d’emploi, je m’aperçois que le moteur est certes très puissant mais vraiment TRES AGREABLE. Cela me rassure, je dispose d’une bonne monture. Je vais pouvoir m'amuser !
En effet, en raison de l’enchainement des courses je ne pouvais rouler avec ma 250 SHERCO donc l’usine a très gentiment mis à ma disposition une 510 4 TEMPS, moto que je ne connaissais pas du tout. Ma mère est allée la chercher à Clermont Ferrand suite à quoi mon père a pu l’équiper. Je ne les remercierai jamais assez pour ça, sans quoi je n’aurais pas pu rouler.
De plus, en raison d’examens scolaires toute la semaine je n’ai pu reconnaître les spéciales, ce qui on le sait est toujours un désavantage face à des pilotes qui ont décortiqué chaque mètre des parcours chronométrés.
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Arrivé jeudi soir vers 19h pour tester la 510, je m'habille et monte sur la moto direction la spéciale de testing pour régler les suspensions a ma convenance. Trente minutes plus tard, je rentre pour mettre la moto au parc. Ce petit galop d’essai me permet de voir comment réagit la moto. Même si je n’ai pas encore totalement le mode d’emploi, je m’aperçois que le moteur est certes très puissant mais vraiment TRES AGREABLE. Cela me rassure, je dispose d’une bonne monture. Je vais pouvoir m'amuser !
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VENDREDI matin, départ en compagnie de Fred Huynen, inter belge avec lequel j'avais aussi roulé à la Grappe de Cyrano. Les liaisons sont agréables et techniques avec quelques montées en cailloux. Ca me permet de mieux ressentir la moto avant d'arriver à la première spéciale que je devrai parcourir à vue.Dès les premiers virages, le rythme étant beaucoup plus soutenu, je fais quelques "virgules" avant de comprendre le mode de fonctionnement de ma 510. Le pilotage n’est pas du tout le même que celui d’un 250 4t sur lequel il faut beaucoup plus attaquer. Là il faut enrouler et ROULER « PROPRE » pour ne pas perdre l’adhérence et garder un bon feeling. Je sors de ce chrono plutôt content car j’obtiens le 17ème temps. La journée commence bien !
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Les liaisons sont agréables avec toujours de très beaux paysages. Je partage ces BONS MOMENTS avec mes compagnons de chemins que sont des grands noms de l’enduro comme Ivan Cervantès, Stéphane Peterhansel, Jeff Goblet, Timoteï Potisek,… Que des tops pilotes ! C'est agréable de rouler avec eux, à un bon rythme et dans une bonne ambiance.Deuxième spéciale à Marvejols dans un terrain plus glissant mais bien tracé. J'essaye la courbe moteur HARD histoire de voir ce que cela peut donner mais je me rends vite compte que cela ne convient pas avec mon pilotage. Bilan, je sors un temps dans les 20 premiers et désormais je sais qu’il me faut rouler avec la courbe SOFT… Au moins j'aurai essayé !Le parcours de liaison fait le tour de la spéciale 3 donc je peux m'apercevoir que sur ce chrono assez rapide avec de belles courbes et un sol adhérent il ya moyen de s'amuser et de faire un bon chrono. Je profite du passage de David Fretigné et Stéphane Peterhansel qui sont toujours aussi beaux à voir rouler et précis dans leurs coups de gâchette pour essayer de tirer quelques enseignements. Dès les premiers mètres j’ai un bon feeling. JE M’AMUSE vraiment, les courbes passent sur le quatrième rapport, en roue arrière ! C'est le top, je n’ai pas fait d'erreur, j’ai pris mon pied et je sors le 12ème temps.
Nous finissons la journée par la spéciale de la Vabre située juste au dessus du parc. On la parcourra d’ailleurs chaque soir. Tracée pour le mondial, on en reprend seulement une partie dont le pierrier et une montée. Rien de méchant cependant, le pierrier a été adouci pour les amateurs et éviter les bouchons. Je pars bien et fais une spéciale propre même si quelques freinages dans la partie en herbe sont un peu délicats vu la puissance de ma 510. Je perds un peu de temps mais ça va. J'exploite le potentiel inouï de ma moto au maximum dans la dernière grande montée, ca tire fort mais C’EST BON !!!
Une fois sorti, au parc, mes parents font comme d'habitude une assistance de choc, ma mère nettoie la moto pour qu'elle soit impeccable pendant que mon père vérifie tout ce qu'il peut mais rien n'a bougé ; C’est du solide. De mon coté je change mon pneu arrière et rentre la moto au parc.
Au terme de cette première journée de course je suis 17EME SCRATCH. Toutes les spéciales étant à vue je ne suis pas trop pénalisé par le repérage que je n'ai pas effectué et finis ma journée vraiment content pour cette première expérience avec la "grosse" !!!
Les liaisons sont agréables avec toujours de très beaux paysages. Je partage ces BONS MOMENTS avec mes compagnons de chemins que sont des grands noms de l’enduro comme Ivan Cervantès, Stéphane Peterhansel, Jeff Goblet, Timoteï Potisek,… Que des tops pilotes ! C'est agréable de rouler avec eux, à un bon rythme et dans une bonne ambiance.Deuxième spéciale à Marvejols dans un terrain plus glissant mais bien tracé. J'essaye la courbe moteur HARD histoire de voir ce que cela peut donner mais je me rends vite compte que cela ne convient pas avec mon pilotage. Bilan, je sors un temps dans les 20 premiers et désormais je sais qu’il me faut rouler avec la courbe SOFT… Au moins j'aurai essayé !Le parcours de liaison fait le tour de la spéciale 3 donc je peux m'apercevoir que sur ce chrono assez rapide avec de belles courbes et un sol adhérent il ya moyen de s'amuser et de faire un bon chrono. Je profite du passage de David Fretigné et Stéphane Peterhansel qui sont toujours aussi beaux à voir rouler et précis dans leurs coups de gâchette pour essayer de tirer quelques enseignements. Dès les premiers mètres j’ai un bon feeling. JE M’AMUSE vraiment, les courbes passent sur le quatrième rapport, en roue arrière ! C'est le top, je n’ai pas fait d'erreur, j’ai pris mon pied et je sors le 12ème temps.
Nous finissons la journée par la spéciale de la Vabre située juste au dessus du parc. On la parcourra d’ailleurs chaque soir. Tracée pour le mondial, on en reprend seulement une partie dont le pierrier et une montée. Rien de méchant cependant, le pierrier a été adouci pour les amateurs et éviter les bouchons. Je pars bien et fais une spéciale propre même si quelques freinages dans la partie en herbe sont un peu délicats vu la puissance de ma 510. Je perds un peu de temps mais ça va. J'exploite le potentiel inouï de ma moto au maximum dans la dernière grande montée, ca tire fort mais C’EST BON !!!
Une fois sorti, au parc, mes parents font comme d'habitude une assistance de choc, ma mère nettoie la moto pour qu'elle soit impeccable pendant que mon père vérifie tout ce qu'il peut mais rien n'a bougé ; C’est du solide. De mon coté je change mon pneu arrière et rentre la moto au parc.
Au terme de cette première journée de course je suis 17EME SCRATCH. Toutes les spéciales étant à vue je ne suis pas trop pénalisé par le repérage que je n'ai pas effectué et finis ma journée vraiment content pour cette première expérience avec la "grosse" !!!
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DEUXIEME JOUR, comme la veille je pars assez tôt. C’est l’inconvénient de rouler avec un petit numéro mais cela est largement compensé au moment de rentrer dans les spéciales vierges. Peu de temps après nous arrivons dans la spéciale en ligne, la seule de toute la course. Nous attendons quelques minutes au départ pour des problèmes de chrono, l’occasion de discuter avec les autres pilotes tranquillement. Le parcours se fait à vue mais j’aurais pu passer quelques enchainements beaucoup plus vite en ayant reconnu. Je sors tout de même dans les vingt premiers avec un retard minimum sur Romain Boucardey avec qui je me bats pour le classement junior mais en avance par rapport à Elie Vecchie.
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Deuxième spéciale sur un terrain de cross très glissant et j'ai du mal à trouver l’adhérence et à avoir un bon feeling. Je sors déçu mais à ma grande surprise le temps est correct. Les liaisons, véritable marque déposée de l’épreuve, sont sublimes avec des magnifiques paysages dans les gorges du Tarn ainsi que sur les plateaux "lunaires" alentour. Retour à la compétition avec la troisième spéciale qui est très piégeuse. Des traces de tracteur séchées la lézardent mais la puissance de ma 510 Sherco me permet de m’en extraire sans problème et de reprendre de la vitesse immédiatement dans les montées qui suivent. Pour le dernier chrono, direction la Vabre. Ce coup ci tout le monde connait la spéciale donc nous sommes tous à égalité. Mon temps est convenable et je termine la journée à la 16EME PLACE SCRATCH tout en restant 2EME JUNIOR. Je m’étonne toujours à prendre tant de plaisir à piloter ma 510 Sherco. La cylindrée pourrait effrayer à première vue mais en fait cette moto est très douce et vraiment efficace avec la courbe SOFT. C'est le top pour rouler sur une classique et elle pardonne même certaines erreurs. De plus elle n’est pas épuisante, bref je suis SEDUIT. Lors de la mécanique du soir je change les deux pneus et choisis un pneu sec à l'avant malgré la pluie qui menace.
Deuxième spéciale sur un terrain de cross très glissant et j'ai du mal à trouver l’adhérence et à avoir un bon feeling. Je sors déçu mais à ma grande surprise le temps est correct. Les liaisons, véritable marque déposée de l’épreuve, sont sublimes avec des magnifiques paysages dans les gorges du Tarn ainsi que sur les plateaux "lunaires" alentour. Retour à la compétition avec la troisième spéciale qui est très piégeuse. Des traces de tracteur séchées la lézardent mais la puissance de ma 510 Sherco me permet de m’en extraire sans problème et de reprendre de la vitesse immédiatement dans les montées qui suivent. Pour le dernier chrono, direction la Vabre. Ce coup ci tout le monde connait la spéciale donc nous sommes tous à égalité. Mon temps est convenable et je termine la journée à la 16EME PLACE SCRATCH tout en restant 2EME JUNIOR. Je m’étonne toujours à prendre tant de plaisir à piloter ma 510 Sherco. La cylindrée pourrait effrayer à première vue mais en fait cette moto est très douce et vraiment efficace avec la courbe SOFT. C'est le top pour rouler sur une classique et elle pardonne même certaines erreurs. De plus elle n’est pas épuisante, bref je suis SEDUIT. Lors de la mécanique du soir je change les deux pneus et choisis un pneu sec à l'avant malgré la pluie qui menace.
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DIMANCHE, dernier jour de course. Les départs sont donnés dans l’ordre inverse des numéros. Je peux donc faire la grasse matinée avec un départ vers dix heures du matin. La journée sera courte car le trophée Castan prévu pour les trente premiers classés dont je fais partie est prévu à seize heures trente.Malgré le passage de 500 concurrents, les chemins ne sont pas trop marqués, n’en déplaise aux pseudo-écologistes qui ont perturbé le déroulement de l’épreuve.La première spéciale est piégeuse avec des virages en aveugle et des racines qui ressortent par endroit mais la 510 me permet de m’extraire avec puissance des appuis assez mous. Je suis à 13 secondes de Romain Boucardey tandis qu’Elie Vecchie me suit à 20 secondes.Les autres spéciales et la liaison se feront sous une PETITE PLUIE par endroits mais pas assez pour nous effrayer. Durant toute la journée j’attends le passage des tops pilotes pour voir leurs chronos bien sûr mais surtout les voir passer et ainsi visualiser les points sur lesquels ils font la différence. Cela me permettra de savoir dans quelle direction travailler pour aller encore plus vite.
Les spéciales 2 et 3 sont tracées sur des terrains assez délicats avec des pierres cachées sous l'herbe alors je me méfie. Je tiens à ma deuxième place junior et je veux rentrer dans les 15 au classement général donc j’assure.
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DIMANCHE, dernier jour de course. Les départs sont donnés dans l’ordre inverse des numéros. Je peux donc faire la grasse matinée avec un départ vers dix heures du matin. La journée sera courte car le trophée Castan prévu pour les trente premiers classés dont je fais partie est prévu à seize heures trente.Malgré le passage de 500 concurrents, les chemins ne sont pas trop marqués, n’en déplaise aux pseudo-écologistes qui ont perturbé le déroulement de l’épreuve.La première spéciale est piégeuse avec des virages en aveugle et des racines qui ressortent par endroit mais la 510 me permet de m’extraire avec puissance des appuis assez mous. Je suis à 13 secondes de Romain Boucardey tandis qu’Elie Vecchie me suit à 20 secondes.Les autres spéciales et la liaison se feront sous une PETITE PLUIE par endroits mais pas assez pour nous effrayer. Durant toute la journée j’attends le passage des tops pilotes pour voir leurs chronos bien sûr mais surtout les voir passer et ainsi visualiser les points sur lesquels ils font la différence. Cela me permettra de savoir dans quelle direction travailler pour aller encore plus vite.
Les spéciales 2 et 3 sont tracées sur des terrains assez délicats avec des pierres cachées sous l'herbe alors je me méfie. Je tiens à ma deuxième place junior et je veux rentrer dans les 15 au classement général donc j’assure.
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Une fois les spéciales terminées la liaison va nous ramener jusqu'à Mende pour un ultime passage à la Vabre. Je roule une bonne partie de cette fin de journée avec la légende locale, Laurent Charbonnel, qui roule lui aussi sur SHERCO.Dans ce dernier chrono je confirme mes bons temps ce qui me permet de finir ce trèfle à une excellente 14EME PLACE SCRATCH sur les trois jours de course et 2EME JUNIOR.
Une fois les spéciales terminées la liaison va nous ramener jusqu'à Mende pour un ultime passage à la Vabre. Je roule une bonne partie de cette fin de journée avec la légende locale, Laurent Charbonnel, qui roule lui aussi sur SHERCO.Dans ce dernier chrono je confirme mes bons temps ce qui me permet de finir ce trèfle à une excellente 14EME PLACE SCRATCH sur les trois jours de course et 2EME JUNIOR.
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Alors comme d’habitude après avoir franchi l’arrivée et savouré l’instant, je fais le BILAN de la course : Pour moi c’est PLUS QUE POSITIF. D’abord parce que je ne savais pas à quoi m’attendre avec la 510 Sherco et j’ai été très agréablement surpris. J’ai pris énormément de plaisir à son guidon que ce soit en spéciale ou en liaison. Ca me donne des idées de changement de cylindrée pour 2010... Ensuite parce que cette édition du Trèfle m’a comblé au niveau des magnifiques paysages que j'ai pu découvrir mais aussi parce que rouler avec des tops pilotes fut vraiment intéressant.
Outre le fait de souligner une fois de plus la qualité d’organisation de cette course, je tiens à finir ce compte-rendu par un message de soutien pour le Moto Club Lozérien. Les menaces dont fait l’objet le Trèfle Lozérien venant d’une frange marginale de personnes se disant écologistes (mais n’hésitant pas à couper des dizaines d’arbres pour empêcher le passage des motos) ne doit pas décourager tous les bénévoles mais au contraire les pousser à se battre pour que perdure la légende du Trèfle, course dont l’ensemble des lozériens est sont si fiers. Il suffit de voir la joie et les encouragements des personnes que j’ai rencontrées sur le bord des chemins pour comprendre que oui, le Trèfle doit continuer.JE TIENS A REMERCIER chaleureusement Sherco, Alex Roche le boss de Propulsion (concession Sherco proche de Clermont Ferrand) ainsi que Sébastien Denis qui m’ont permis d’avoir une moto pour rouler. Je remercie aussi mon assistance qui fut au top une fois de plus et sans qui je n’en serais pas là.
Outre le fait de souligner une fois de plus la qualité d’organisation de cette course, je tiens à finir ce compte-rendu par un message de soutien pour le Moto Club Lozérien. Les menaces dont fait l’objet le Trèfle Lozérien venant d’une frange marginale de personnes se disant écologistes (mais n’hésitant pas à couper des dizaines d’arbres pour empêcher le passage des motos) ne doit pas décourager tous les bénévoles mais au contraire les pousser à se battre pour que perdure la légende du Trèfle, course dont l’ensemble des lozériens est sont si fiers. Il suffit de voir la joie et les encouragements des personnes que j’ai rencontrées sur le bord des chemins pour comprendre que oui, le Trèfle doit continuer.JE TIENS A REMERCIER chaleureusement Sherco, Alex Roche le boss de Propulsion (concession Sherco proche de Clermont Ferrand) ainsi que Sébastien Denis qui m’ont permis d’avoir une moto pour rouler. Je remercie aussi mon assistance qui fut au top une fois de plus et sans qui je n’en serais pas là.
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