Comme chaque année j’attends avec impatience l’été pour retrouver MA classique, l'Aveyronnaise Classic. Mais cette année cet événement a une saveur toute particulière puisque faisons étape chez moi, dans mon village d’Aubin, et qui plus est sur le parking d’un de mes plus fidèles partenaires, Intermarché Aubin Cransac. C’est dire comment bien y figurer me tient à cœur !!!
Outre l’aspect purement sportif avec de magnifiques spéciales, j’adore cette épreuve pour son parcours de liaison toujours aussi dépaysant, même pour moi qui vis ici. Chaque année je vais de découverte en découverte avec un plaisir toujours renouvelé...
Malgré le nombre important de spéciales, les reconnaissances ont été rapides car le parcours est plus compact et surtout chronos sont quasiment tous tracés dans des chaumes ce qui demande moins de minutie dans les repérages. Dans ce genre d’exercice peu dangereux je préfère rouler en levant la tête et en regardant loin, sans forcément chercher à me remémorer tous les enchaînements.
Jeudi matin, comme lors de la Rand’Auvergne, la première spéciale nous attend quelques kilomètres seulement après avoir quitté Le Monastère, ville départ de l’épreuve.
Avec un douzième temps à la clé, je fais les frais de mon coté « diésel »… Le top 5 que je vise est loin !!!
Mais l’espoir renaît dans le chrono de Vézins de Levézou, rare spéciale qui ne soit pas un chaume, que je connais bien et où je fais le 5ème temps. Les kilomètres défilent dans des paysages somptueux, alternant vallées profondes, plateaux roulants et petits sentiers en sous-bois. Je prends mon pied d’autant que l’accueil des riverains est extraordinaire. Pas un hameau ou un village sans applaudissements d’enfants ou d’anciens, cela fait chaud au cœur et me rend fier d’être aveyronnais.
Dans la spéciale de Séverac-le-château je commets une erreur en tirant tout droit dans un virage. Je perds un gros paquet de secondes dans l’affaire, ce qui sera le moins bon résultat de la course pour moi.
Pour clôturer la journée, la spéciale de Bozouls nous attend. Elle a pour particularité de proposer une portion artificielle façon « extrême » avec passages de rondins, pierriers et j’en passe. Je prends du plaisir à y rouler et j’y obtiens le 7ème temps scratch. 7ème, c’est aussi mon classement au cumul de la journée ce qui, sans être mirobolant et aux vues des petites erreurs que j’ai faites me laisse de grands espoirs pour la suite. En effet les écarts avec les pilotes qui me précèdent ne sont pas grand et la course encore longue…
Vendredi matin, je piaffe d’impatience à l’idée de m’élancer pour rallier mon village en fin de journée. Mais pour commencer je retrouve la dernière spéciale de la veille, à froid cette fois ci. 8ème temps, cela commence plutôt bien.
Mais sans doute pris par l’enjeu et l’envie de trop bien faire je vis une journée en en retrait coté résultats. Mes temps tournent autour de la dixième place, faisant des erreurs inhabituelles pour moi.
Cette deuxième journée qui arrive a Aubin chez moi, sur le parking d'un de mes
Et comme si cela ne suffisait pas je connais des ennuis mécaniques : J’arrache le guide chaîne (comme à Remiremont…) et la vis d’axe de roue arrière casse. Cela m’obligeait à rouler le dernier chrono en serrant les fesses avec une moto au comportement flou qui n’invitait pas vraiment à l’attaque. Fort heureusement je réussis à arriver jusqu’au parking d’Intermarché Cransac, terme de la journée. Après toutes ces péripéties, au cumul des deux premiers jours de course je dégringole à la 9ème place du classement général.
Samedi, dernière journée de course. Plus le droit à l’erreur, il me faut faire le forcing pour remonter au classement. Fort heureusement les jours se suivent et ne se ressemblent pas ; Je prends les spéciales par le bon bout en obtenant le 5ème temps dans le chrono de Galgan tracé par mon père puis dans celui de Gelles pourtant bien différent. La cerise sur le gâteau viendra à Compolibat où je réalise le 2ème temps ! La canicule qui règne ne m’atteint pas, je suis sur mon petit nuage… Je conclus cette Aveyronnaise Classic en beauté avec un 4ème temps sur la longue spéciale de Villefranche de Rouergue, un terrain que je connais bien puisque je m’y suis entraîné souvent avec mon Moto Club.
Je finis 5ème de la journée et opère une belle remontée au classement puisque je termine 6ème au classement général tout en gagnant la catégorie National.
Lors du trophée Richard Sainct (hors classement) réservé aux 20 meilleurs pilotes je joue le jeu en faisant plaisir aux spectateurs présents en masse sous un soleil de plomb. Il n’y a pas d’enjeu donc je prends du plaisir et termine 3ème.
Que retenir de cette course ? Tout d’abord un plaisir énorme à rouler sur mes terres, ensuite des résultats hétérogènes mais avec des chronos très encourageants le dernier jour, et enfin la joie de remporter ma catégorie devant une belle brochette de pilotes.
Je tiens à remercier Marc Germain, pourtant adversaire, pour le prêt d’un axe de roue arrière, mes parents pour l’assistance sans faille malgré le travail de préparation de la ville étape, tous les bénévoles qui font vivre cette merveilleuse épreuve, Frédéric Blangilles pour avoir cru dans le projet du moto club aubinois, et enfin les nombreux spectateurs qui m’ont encouragé. Cela fait chaud au cœur de voir des têtes connues donner de la voix sur le bord des spéciales !
Petit clin d’œil pour finir : Bravo à mes frères qui ont bouclé cette Aveyronnaise Classic avec une place dans les 270 pour celui du milieu et une dans les 340 pour le grand… Et dire que ce sont eux qui m'ont appris à rouler !!!
Outre l’aspect purement sportif avec de magnifiques spéciales, j’adore cette épreuve pour son parcours de liaison toujours aussi dépaysant, même pour moi qui vis ici. Chaque année je vais de découverte en découverte avec un plaisir toujours renouvelé...
Malgré le nombre important de spéciales, les reconnaissances ont été rapides car le parcours est plus compact et surtout chronos sont quasiment tous tracés dans des chaumes ce qui demande moins de minutie dans les repérages. Dans ce genre d’exercice peu dangereux je préfère rouler en levant la tête et en regardant loin, sans forcément chercher à me remémorer tous les enchaînements.
Jeudi matin, comme lors de la Rand’Auvergne, la première spéciale nous attend quelques kilomètres seulement après avoir quitté Le Monastère, ville départ de l’épreuve.
Avec un douzième temps à la clé, je fais les frais de mon coté « diésel »… Le top 5 que je vise est loin !!!
Mais l’espoir renaît dans le chrono de Vézins de Levézou, rare spéciale qui ne soit pas un chaume, que je connais bien et où je fais le 5ème temps. Les kilomètres défilent dans des paysages somptueux, alternant vallées profondes, plateaux roulants et petits sentiers en sous-bois. Je prends mon pied d’autant que l’accueil des riverains est extraordinaire. Pas un hameau ou un village sans applaudissements d’enfants ou d’anciens, cela fait chaud au cœur et me rend fier d’être aveyronnais.
Dans la spéciale de Séverac-le-château je commets une erreur en tirant tout droit dans un virage. Je perds un gros paquet de secondes dans l’affaire, ce qui sera le moins bon résultat de la course pour moi.
Pour clôturer la journée, la spéciale de Bozouls nous attend. Elle a pour particularité de proposer une portion artificielle façon « extrême » avec passages de rondins, pierriers et j’en passe. Je prends du plaisir à y rouler et j’y obtiens le 7ème temps scratch. 7ème, c’est aussi mon classement au cumul de la journée ce qui, sans être mirobolant et aux vues des petites erreurs que j’ai faites me laisse de grands espoirs pour la suite. En effet les écarts avec les pilotes qui me précèdent ne sont pas grand et la course encore longue…
Vendredi matin, je piaffe d’impatience à l’idée de m’élancer pour rallier mon village en fin de journée. Mais pour commencer je retrouve la dernière spéciale de la veille, à froid cette fois ci. 8ème temps, cela commence plutôt bien.
Mais sans doute pris par l’enjeu et l’envie de trop bien faire je vis une journée en en retrait coté résultats. Mes temps tournent autour de la dixième place, faisant des erreurs inhabituelles pour moi.
Cette deuxième journée qui arrive a Aubin chez moi, sur le parking d'un de mes
Et comme si cela ne suffisait pas je connais des ennuis mécaniques : J’arrache le guide chaîne (comme à Remiremont…) et la vis d’axe de roue arrière casse. Cela m’obligeait à rouler le dernier chrono en serrant les fesses avec une moto au comportement flou qui n’invitait pas vraiment à l’attaque. Fort heureusement je réussis à arriver jusqu’au parking d’Intermarché Cransac, terme de la journée. Après toutes ces péripéties, au cumul des deux premiers jours de course je dégringole à la 9ème place du classement général.
Samedi, dernière journée de course. Plus le droit à l’erreur, il me faut faire le forcing pour remonter au classement. Fort heureusement les jours se suivent et ne se ressemblent pas ; Je prends les spéciales par le bon bout en obtenant le 5ème temps dans le chrono de Galgan tracé par mon père puis dans celui de Gelles pourtant bien différent. La cerise sur le gâteau viendra à Compolibat où je réalise le 2ème temps ! La canicule qui règne ne m’atteint pas, je suis sur mon petit nuage… Je conclus cette Aveyronnaise Classic en beauté avec un 4ème temps sur la longue spéciale de Villefranche de Rouergue, un terrain que je connais bien puisque je m’y suis entraîné souvent avec mon Moto Club.
Je finis 5ème de la journée et opère une belle remontée au classement puisque je termine 6ème au classement général tout en gagnant la catégorie National.
Lors du trophée Richard Sainct (hors classement) réservé aux 20 meilleurs pilotes je joue le jeu en faisant plaisir aux spectateurs présents en masse sous un soleil de plomb. Il n’y a pas d’enjeu donc je prends du plaisir et termine 3ème.
Que retenir de cette course ? Tout d’abord un plaisir énorme à rouler sur mes terres, ensuite des résultats hétérogènes mais avec des chronos très encourageants le dernier jour, et enfin la joie de remporter ma catégorie devant une belle brochette de pilotes.
Je tiens à remercier Marc Germain, pourtant adversaire, pour le prêt d’un axe de roue arrière, mes parents pour l’assistance sans faille malgré le travail de préparation de la ville étape, tous les bénévoles qui font vivre cette merveilleuse épreuve, Frédéric Blangilles pour avoir cru dans le projet du moto club aubinois, et enfin les nombreux spectateurs qui m’ont encouragé. Cela fait chaud au cœur de voir des têtes connues donner de la voix sur le bord des spéciales !
Petit clin d’œil pour finir : Bravo à mes frères qui ont bouclé cette Aveyronnaise Classic avec une place dans les 270 pour celui du milieu et une dans les 340 pour le grand… Et dire que ce sont eux qui m'ont appris à rouler !!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire