En effet, avec quinze points de retard au classement, je n’avais PLUS LE DROIT A L’ERREUR et donc la pression était au paroxysme au moment de prendre le départ. Mon épaule ne me gênant plus j’étais physiquement prêt, mentalement J’ETAIS HYPER MOTIVE et ma moto étant toujours au top je savais exactement ce que j’avais à faire pour atteindre mon objectif.
Par ailleurs il semble que les dieux de la météo étaient avec moi puisque c’est un soleil d’automne radieux qui était annoncé, or ces conditions m’avaient permis d’avoir plus de marge dans les manches précédentes sur le sec.
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Au programme du SAMEDI, deux tours de liaison d’environ soixante dix kilomètres chacun alternant parties techniques dans les rochers et parties roulantes vers la fin, ainsi que 3 spéciales.
Départ vers dix heures dans l’ordre du classement, pour un mini CH de dix minutes afin de sortir de Brioude et rentrer dans le vif du sujet à savoir la première spéciale. Tracée légèrement en dévers dans un chaume, relativement courte et sans difficulté, difficile d’y faire la différence. Et cela se vérifie puisque je sors le deuxième temps à trois dixièmes de secondes de mon adversaire, la JOURNEE s’annonce TENDUE…
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Au programme du SAMEDI, deux tours de liaison d’environ soixante dix kilomètres chacun alternant parties techniques dans les rochers et parties roulantes vers la fin, ainsi que 3 spéciales.
Départ vers dix heures dans l’ordre du classement, pour un mini CH de dix minutes afin de sortir de Brioude et rentrer dans le vif du sujet à savoir la première spéciale. Tracée légèrement en dévers dans un chaume, relativement courte et sans difficulté, difficile d’y faire la différence. Et cela se vérifie puisque je sors le deuxième temps à trois dixièmes de secondes de mon adversaire, la JOURNEE s’annonce TENDUE…
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La liaison qui suit est composée de deux CH dont l’un est annoncé serré mais j’y arrive avec quatre minutes d’avances. Dans la deuxième spéciale au tracé plus complexe et au dénivelé plus conséquent. je sais que des écarts peuvent s’y faire et JE M’Y DONNE A FOND. Trop même, je commets plusieurs d’erreurs. Je ne suis pas satisfait de moi mais malgré tout je sors le meilleur temps avec quatre secondes d’avance. Reparti en liaison, je franchis sans problème la côte en rochers du point spectacle et enchaîne les difficultés pour arriver à la spéciale trois. C’est une banderolée comportant une cassure à sauter à plusieurs reprises et des enchaînements intéressants. J’y ACCENTUE MON AVANCE en sortant le scratch N2 malgré une petite faute de pilotage où je me couche en virage.
Mais le fait important de ce premier tour est le problème mécanique rencontré par mon rival pour le titre. Il casse son amortisseur en liaison si bien qu’il pointe deux minutes en retard au CH. Cela me libère et me donne un coup de boost supplémentaire pour la suite.
La suite, c’est la spéciale en chaume qui sous l’effet des passages répétés est truffée d’appuis et d’ornières où se caler. Je m’applique et le panneau d’affichage me donne à nouveau le temps de référence. A part un problème technique il semble que rien ne puisse m’arrêter aujourd’hui. Et encore, alors que j’aborde la spéciale suivante je m’apercois qu’une des deux pattes de fixation de mon silencieux est cassée. Cela est sans doute du à ma chute lors du trophée motocross Husqvarna deux semaines auparavant. Mais cela ne m’arrête pas et je continue sur ma lancée. Je garde une petite marge dans le chrono, celui où j’avais voulu trop bien faire au tour précédent, et ne loupe le scratch N2 que pour seulement deux dixièmes. Mon AVANCE est relativement CONFORTABLE, mais je roule hyper concentré en liaison afin de ne pas me faire mal et économiser le matériel.
Je finis en beauté la journée dans la spéciale trois puisque je relègue mes concurrents à plus de treize secondes, alors que je n’ai pas l’impression d’avoir roulé à bloc.
Retour au paddock pour changer mon pneu arrière, assurer le silencieux et faire l’entretien. MISSION ACCOMPLIE. Au moment de faire les comptes, cette journée s’avère excellente, j’empoche les vingt cinq points du VAINQUEUR et mon principal adversaire aucun. Arrivé avec quinze points de retard au classement, j’ai maintenant dix points d’avance. Je suis content mais je sais que demain sera un autre jour, et que la chance peut tourner.
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La liaison qui suit est composée de deux CH dont l’un est annoncé serré mais j’y arrive avec quatre minutes d’avances. Dans la deuxième spéciale au tracé plus complexe et au dénivelé plus conséquent. je sais que des écarts peuvent s’y faire et JE M’Y DONNE A FOND. Trop même, je commets plusieurs d’erreurs. Je ne suis pas satisfait de moi mais malgré tout je sors le meilleur temps avec quatre secondes d’avance. Reparti en liaison, je franchis sans problème la côte en rochers du point spectacle et enchaîne les difficultés pour arriver à la spéciale trois. C’est une banderolée comportant une cassure à sauter à plusieurs reprises et des enchaînements intéressants. J’y ACCENTUE MON AVANCE en sortant le scratch N2 malgré une petite faute de pilotage où je me couche en virage.
Mais le fait important de ce premier tour est le problème mécanique rencontré par mon rival pour le titre. Il casse son amortisseur en liaison si bien qu’il pointe deux minutes en retard au CH. Cela me libère et me donne un coup de boost supplémentaire pour la suite.
La suite, c’est la spéciale en chaume qui sous l’effet des passages répétés est truffée d’appuis et d’ornières où se caler. Je m’applique et le panneau d’affichage me donne à nouveau le temps de référence. A part un problème technique il semble que rien ne puisse m’arrêter aujourd’hui. Et encore, alors que j’aborde la spéciale suivante je m’apercois qu’une des deux pattes de fixation de mon silencieux est cassée. Cela est sans doute du à ma chute lors du trophée motocross Husqvarna deux semaines auparavant. Mais cela ne m’arrête pas et je continue sur ma lancée. Je garde une petite marge dans le chrono, celui où j’avais voulu trop bien faire au tour précédent, et ne loupe le scratch N2 que pour seulement deux dixièmes. Mon AVANCE est relativement CONFORTABLE, mais je roule hyper concentré en liaison afin de ne pas me faire mal et économiser le matériel.
Je finis en beauté la journée dans la spéciale trois puisque je relègue mes concurrents à plus de treize secondes, alors que je n’ai pas l’impression d’avoir roulé à bloc.
Retour au paddock pour changer mon pneu arrière, assurer le silencieux et faire l’entretien. MISSION ACCOMPLIE. Au moment de faire les comptes, cette journée s’avère excellente, j’empoche les vingt cinq points du VAINQUEUR et mon principal adversaire aucun. Arrivé avec quinze points de retard au classement, j’ai maintenant dix points d’avance. Je suis content mais je sais que demain sera un autre jour, et que la chance peut tourner.
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Après une bonne nuit de sommeil, la journée du DIMANCHE, courue avec les mêmes temps de liaison que la veille, commence mal. Alors que la liaison s’était déroulée sans accroc et sans lacher d’une crampon mes adversaires, JE PERCUTE UN PIQUET avec le doigt dans la première spéciale. J’ai très mal et pense avoir l’ANNULAIRE GAUCHE CASSE. Je serre les dents, constate que j’ai une fois de plus le meilleur temps et repars aussitôt pour la liaison. Je sais qu’il va falloir subir la douleur jusqu’au CH 4 puisque les CH2 et 3 sont sans assistance.
Dans ces conditions je me satisfais du troisième temps acquis dans la spéciale deux en dévers. Cela me perturbe plus que cela me gène, mais en arrivant à la spéciale trois un médecin AMIS m’attend pour faire un premier diagnostic et me strapper. Selon lui, c’est bien cassé. Qu’importe, je n’ai pas le choix IL FAUT CONTINUER comme ça. Je ne réalise que le troisième temps de ce chrono mais je suis toujours dans la course et c’est l’essentiel.
Nous sommes trois pilotes à nous tenir dans un mouchoir de poche à l’entame du deuxième tour, ça promet… La spéciale en chaume confirme cela, j’y fais le second temps et les résultats sont serrés. Pas question de gamberger en liaison, le but est de s’économiser afin de pouvoir donner le maximum dans les deux derniers chronos. DE PRECIEUX POINTS SONT EN JEU, et je profite de l’avant dernière spéciale pour reprendre quatre secondes à mes rivaux.
Bien informé par mon assistance, j’arrive dans l’ultime spéciale en sachant que je suis provisoirement deuxième à quatre secondes du leader du jour alors que mon adversaire pour le titre est à sept secondes derrière moi. Mon but est simple, reprendre le leadership afin de prendre les vingt cinq points de la victoire et ainsi augmenter l’ecart au classement. LA TENSION EST PALPABLE au moment de partir, auncun des trois ne voulant rentrer le premier dans la spéciale. Je décide le premier de me lancer, je me sens fort, alors gaz ! A la sortie, le chrono s’affiche, 5’37’’974. Je sais que j’ai frappé fort. J’attends relativement confiant l’arrivée de mes adversaires, et les temps tombent, 5’50’’063 et 5’45’’606. Un rapide calcul confirmé par mon assistance me donne le sourire, JE REMPORTE LA JOURNEE pour trois secondes et j’accentue mon avance au championnat de neuf points. Mais il faut encore rallier l’arrivée, alors direction Brioude pour l’ultime portion de liaison. Cela n’est qu’une formalité, je pose ma moto au par cet savoure l’instant avec le sentiment du travail accompli.
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Après une bonne nuit de sommeil, la journée du DIMANCHE, courue avec les mêmes temps de liaison que la veille, commence mal. Alors que la liaison s’était déroulée sans accroc et sans lacher d’une crampon mes adversaires, JE PERCUTE UN PIQUET avec le doigt dans la première spéciale. J’ai très mal et pense avoir l’ANNULAIRE GAUCHE CASSE. Je serre les dents, constate que j’ai une fois de plus le meilleur temps et repars aussitôt pour la liaison. Je sais qu’il va falloir subir la douleur jusqu’au CH 4 puisque les CH2 et 3 sont sans assistance.
Dans ces conditions je me satisfais du troisième temps acquis dans la spéciale deux en dévers. Cela me perturbe plus que cela me gène, mais en arrivant à la spéciale trois un médecin AMIS m’attend pour faire un premier diagnostic et me strapper. Selon lui, c’est bien cassé. Qu’importe, je n’ai pas le choix IL FAUT CONTINUER comme ça. Je ne réalise que le troisième temps de ce chrono mais je suis toujours dans la course et c’est l’essentiel.
Nous sommes trois pilotes à nous tenir dans un mouchoir de poche à l’entame du deuxième tour, ça promet… La spéciale en chaume confirme cela, j’y fais le second temps et les résultats sont serrés. Pas question de gamberger en liaison, le but est de s’économiser afin de pouvoir donner le maximum dans les deux derniers chronos. DE PRECIEUX POINTS SONT EN JEU, et je profite de l’avant dernière spéciale pour reprendre quatre secondes à mes rivaux.
Bien informé par mon assistance, j’arrive dans l’ultime spéciale en sachant que je suis provisoirement deuxième à quatre secondes du leader du jour alors que mon adversaire pour le titre est à sept secondes derrière moi. Mon but est simple, reprendre le leadership afin de prendre les vingt cinq points de la victoire et ainsi augmenter l’ecart au classement. LA TENSION EST PALPABLE au moment de partir, auncun des trois ne voulant rentrer le premier dans la spéciale. Je décide le premier de me lancer, je me sens fort, alors gaz ! A la sortie, le chrono s’affiche, 5’37’’974. Je sais que j’ai frappé fort. J’attends relativement confiant l’arrivée de mes adversaires, et les temps tombent, 5’50’’063 et 5’45’’606. Un rapide calcul confirmé par mon assistance me donne le sourire, JE REMPORTE LA JOURNEE pour trois secondes et j’accentue mon avance au championnat de neuf points. Mais il faut encore rallier l’arrivée, alors direction Brioude pour l’ultime portion de liaison. Cela n’est qu’une formalité, je pose ma moto au par cet savoure l’instant avec le sentiment du travail accompli.
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Alors que je monte sur la plus haute marche du podium, je prends conscience du RESULTAT QUASI INESPERE de ce week-end. Je suis arrivé ici avec quinze points de retard au championnat et repars avec DIX NEUF POINTS D’AVANCE. Rien n’est joué pour autant, avec cinquante points encore à distribuer lors de la finale à Forges-les-Eaux, il ne faudra pas faire d’erreur mais cela me donne un moral d’enfer. Qui sait, la chance a peut-être trounée ce week-end !?! J’attends maintenant avec impatience l’ultime épreuve, je ne lacherai rien.
Un dernier mot pour féliciter le Moto Club de Brioude qui a une fois de plus fait un super boulot en proposant un parcours varié très intéressant, des temps bien calculés et des spéciales permettant à chacun d’avoir sa chance. ENCORE BRAVO !!!
Alors que je monte sur la plus haute marche du podium, je prends conscience du RESULTAT QUASI INESPERE de ce week-end. Je suis arrivé ici avec quinze points de retard au championnat et repars avec DIX NEUF POINTS D’AVANCE. Rien n’est joué pour autant, avec cinquante points encore à distribuer lors de la finale à Forges-les-Eaux, il ne faudra pas faire d’erreur mais cela me donne un moral d’enfer. Qui sait, la chance a peut-être trounée ce week-end !?! J’attends maintenant avec impatience l’ultime épreuve, je ne lacherai rien.
Un dernier mot pour féliciter le Moto Club de Brioude qui a une fois de plus fait un super boulot en proposant un parcours varié très intéressant, des temps bien calculés et des spéciales permettant à chacun d’avoir sa chance. ENCORE BRAVO !!!
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